Par
Clément Janicot
CEO de Gus Assurance
Entre la CARCDSF, la Sécurité Sociale et la prévoyance pas simple de s’y retrouver. Ce qu’il faut retenir c’est que même si la Sécurité Sociale et la CARCDSF vous protègent correctement (en tout cas mieux que la plupart des caisses prévoyance réglementées) la souscription à une prévoyance pour les professions libérales est indispensable.
La prévoyance prévoit le versement d’indemnités en cas d’arrêt de travail afin de maintenir vos revenus et de payer les charges du cabinet, le versement d’une rente en cas d’invalidité totale ou partielle et le versement d’un capital à votre famille.
Les dentistes cotisent à la CARCDSF pour tout ce qui concerne la prévoyance (cotisation forfaitaire de 1 160€ par an). Ce régime apporte une protection en cas d’invalidité, de décès ou d’arrêt de travail de plus de 90 jours. La Sécurité Sociale apporte quant à elle une protection pour les arrêts de travail de moins de 90 jours.
En cas d’arrêt de travail, vous bénéficiez à partir du 4éme jour d’arrêt d’une indemnité de la Sécurité Sociale égale à 1/730éme du revenu annuel moyen des 3 dernières années dans la limite de 180,8€ bruts par jour (Chiffre de 2024 qui évolue chaque année). La durée maximale d’indemnisation est de 87 jours consécutifs et de 360 jours sur une période de 3 ans. La source est ici.
💡 Si vous avez démarré récemment les indemnités versées seront faibles car la Sécu calcule la moyenne des revenus sur les 3 dernières années.
Si l’arrêt se prolonge au-delà de 90 jours, la CARCDSF vous verse une indemnité de 109€ bruts par jour (3 270€ par mois) pendant une durée maximale de 3 ans. La source est ici
Les indemnités versées par la CARCDSF sont forfaitaires, elles ne dépendant de votre revenu. Vous êtes donc couvert dès que vous vous lancez et que vous commencez à cotiser.
En cas d’incapacité professionnelle totale et permanente, vous êtes protégé par la CARCDSF qui vous verse une rente annuelle de 28 000€ majorée de 8 000€ par enfant.
La CARCDSF a le mérite de vous couvrir en cas d’invalidité mais les montants versés sont faibles et vous n’êtes couvert qu’en cas d’invalidité totale.
En cas de décès, votre famille touche les montants suivants. La source est ici.
La CARCDSF couvre plutôt bien les dentistes par rapport à ce que proposent les caisses des autres professions libérales.
Les indemnités en cas de congé maternité sont versées par la Sécurité Sociale. La règle est la même pour toutes les professions libérales.
Les dentistes peuvent bénéficier des aides suivantes au bout de 10 mois d’affiliation (à la date prévue de l’accouchement) sous réserve de cesser toute activité professionnelle pendant la période de perception et au moins pendant 8 semaines dont 6 après l’accouchement.
Ces montants sont ajustés chaque année. Vous pouvez retrouver les informations à jour ici sur le site d'Ameli.
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La protection sociale du dentiste est insuffisante pour protéger financièrement votre famille et la pérennité de votre cabinet en cas d’aléas de la vie.
Nous pensons que les raisons principales pour lesquelles un dentiste doit souscrire une prévoyance sont les suivantes :
Souscrire à une assurance prévoyance est important pour les dentistes afin de maintenir l'activité du cabinet en cas d'incapacité de travail et de protéger le dentiste et sa famille en cas de décès ou d'invalidité.
Maintien de revenus : En cas d'arrêt de travail, des indemnités journalières sont versées pour compléter celles de la Sécurité Sociale et de la CARCDSF, permettant ainsi de conserver l'intégralité des revenus.
Invalidité : La prévoyance prévoit le versement d’une rente jusqu’à la retraite en cas d’invalidité totale ou partielle. Le barème utilisé doit être professionnel et le seuil de déclenchement dès 16%
Capital décès : Si vous décédez prématurément, un capital est versé à votre famille. Cette garantie est imposée par les assureurs, vous ne pouvez pas l’enlever.
Assurance frais généraux : Elle est nécessaire pour couvrir les charges fixes comme les loyers, les coûts de fonctionnement et les charges sociales.
Les frais généraux sont indispensables pour les dentistes car c’est la profession libérale qui a le plus de charges.
Sur le marché de la prévoyance pour les dentistes on retrouve une petite dizaine de contrats qui comprennent les garanties indispensables pour les dentistes.
Il y a d’abord les mutuelles des professions médicales que sont la Médicale, la MACSF et GPM.
Ces contrats sont médiocres surtout le contrat de la MACSF. Par ailleurs, nous vous conseillons d’éviter de prendre votre mutuelle et votre prévoyance chez le même assureur car ainsi l’assureur a accès à votre dossier médical complet ce qui peut être problématique.
Parmi les assureurs privés ceux qui se démarquent sont Swisslife, Agipi (Axa), Abeille et Metlife dans une moindre mesure.
Unim est un cas à part, il s’agit d’une association de professions libérales qui a créé un contrat très populaire sur le marché en partenariat avec Allianz.
La Médicale, la MACSF, GPM, Swisslife, Agipi et Abeille et Unim représentent au moins 90% du marché.
Chez Gus Assurance, nous envoyons généralement les devis de Swisslife, Unim et Abeille à nos clients dentistes.
Cependant, selon tous nos benchmarks c’est le contrat Senseo d’Abeille qui sort du lot et c’est le contrat que 90% de nos clients dentistes ont choisi.
Le meilleur contrat pour les dentistes est selon nous celui d’Abeille Assurance
Vous pouvez retrouver ci-dessous nos tests détaillés de chaque contrat :
La garantie de maintien de salaire préserve vos revenus en cas d'incapacité temporaire à exercer, se basant sur votre BNC de l'année antérieure. Cette garantie vient en complément des indemnités de la Sécurité Sociale et de la CARCDSF. Ces indemnités sont prévues pour une durée de 3 ans, après laquelle la garantie en cas d'invalidité prend le relais.
Il est essentiel d'actualiser votre contrat pour qu'il corresponde à vos revenus actuels, car les assureurs en vérifient l'authenticité en cas d'arrêt de travail. Si vous débutez en tant que dentiste libéral, consultez votre comptable pour estimer votre BNC annuel (ou alors faites une estimation par vous-même).
L'option couvrant les frais généraux s'avère essentielle pour les dentistes. En effet, bien que la garantie de maintien de salaire protège vos revenus, elle ne prend pas en charge les dépenses fixes telles que le loyer ou les charges sociales. Si vous êtes dans l'incapacité de travailler, votre cabinet reste, néanmoins, soumis à ces coûts, incluant les cotisations sociales.
Lors d’un arrêt de travail, les indemnités de prévoyance viennent s’ajouter à votre BNC, ce qui peut engendrer des coûts additionnels. Ainsi, il est conseillé de couvrir 35% de vos revenus pour ces frais, en sus des dépenses fixes.
La période de versement des indemnités relatives aux frais généraux varie selon l'assureur, pouvant s'étendre sur 1 à 2 ans.
La période de franchise définit le moment où débute l'indemnité en cas d'arrêt de travail, que ce soit pour les garanties de maintien de salaire ou les frais généraux.
Cette période diffère en fonction de la raison : accident ou hospitalisation (0, 3, 7 jours) et maladie (7, 15, 30 jours).
Les franchises plus courtes engendrent une hausse du coût du contrat.
La garantie d'invalidité octroie une rente en situation d'invalidité, qu'elle soit complète ou partielle. Cette garantie est primordiale car la CARCDSF ne protège que contre l'invalidité totale. Cette rente est versée jusqu'à l'âge de 62-67 ans.
Pour les dentistes, le barème professionnel est indispensable : il mesure l'incapacité en fonction de son effet sur votre aptitude à poursuivre votre métier.
Le seuil d'activation est le taux à partir duquel commence l’indemnisation. Habituellement, il est fixé à 16% pour les dentistes. Avec une incapacité dépassant 66%, vous touchez 100% de la rente. Entre 16% et 66%, l'indemnisation est proportionnelle, et la formule peut différer selon les assureurs.
Les assureurs fixent le montant en cas de décès en se basant sur votre revenu annuel, le plus souvent entre 3 et 5 fois vos revenus annuels. Certains assureurs imposent un montant minimal, mais il est toujours envisageable d’augmenter cette somme.
Il est aussi possible d’ajouter une rente conjoint ou une rente éducation.
La période d'attente signifie l'intervalle entre la souscription de l'assurance et le démarrage de la couverture. Elle est généralement de 3 mois pour les maladies, mais inexistante pour les accidents et hospitalisations. Elle a pour but de dissuader les souscriptions opportunistes. Pour des soucis de dos ou des problèmes psychologiques, certains assureurs peuvent étendre cette période, toutefois une option permet parfois de la supprimer.
Les déconvenues liées aux prévoyances découlent fréquemment de quiproquos. D'où l'utilité d'un courtier pour éclaircir les propositions.
De surcroît, il arrive que des assureurs conditionnent les indemnisations relatives à des affections psychologiques ou dorsales à une hospitalisation s'étalant sur 24-48h. Des options permettent de contourner cette contrainte.
Les restrictions sur la prise en charge des maladies psychologiques et des maladies de dos sont très classiques dans les contrats de prévoyance. Soyez vigilants sur ce point.
Certains contrats comme la MACSF, AGIPI ou Swisslife mettent des restrictions sur la prise en charge de la grossesse pathologique. Par ailleurs, certains comme GPM imposent des délais d’attente longs pour vous couvrir en cas de grossesse pathologique.
Restez attentif aux sports à risque : certaines sont exclues ou possèdent des limites d'indemnisation, comme chez SwissLife qui plafonne à 1M€.
La législation empêche de percevoir un gain supérieur en situation d'arrêt de travail que lorsqu'on est en activité. L'option indemnitaire compense en fonction du BNC réel de l'année antérieure; si le BNC réel décroît, le dédommagement suit cette baisse. L'option forfaitaire compense en se basant sur le contrat sans contrôler constamment le BNC réel. Néanmoins, une vérification peut survenir si le BNC réel est inférieur de plus de 30% par rapport au contrat, rectifiant ainsi le dédommagement.
Opter pour le forfaitaire est plus onéreux, et je recommande l'option indemnitaire si vous anticipez une hausse de vos revenus prochains.
L'adhésion à une prévoyance s'avère complexe pour les dentistes ayant des revenus élevés. Devant des antécédents médicaux, les compagnies d'assurance sont strictes, rendant ardue l'adhésion en cas de complications majeures, ou occasionnant des majorations tarifaires pour des complications légères.
Pour les dentistes les assureurs ne font vraiment aucun cadeau en cas d’antécédents liés à la main.
Il est recommandé d'adhérer quand vous êtes en pleine forme. Si aucune complication de santé n'est signalée, l'inscription est facile et rapide.
Néanmoins, pour des montants assurés conséquents ou selon l'âge, des examens médicaux peuvent être exigés (payés par l'assureur).
Si vous désirez ajuster vos couvertures au bout de quelques années, il sera nécessaire de repasser l'examen médical.
Les dentistes libéraux peuvent réduire le coût réel de leur prévoyance grâce à la loi Madelin en déduisant les cotisations de leurs charges. Toutefois, les cotisations liées au capital décès ne sont pas éligibles, sauf si le capital est versé en rente imposable. Si les cotisations sont déduites grâce à la loi Madelin, les indemnités s'ajoutent au BNC, engendrant des charges sociales. Certains dentistes choisissent donc de ne pas utiliser cet avantage pour éviter ces charges supplémentaires sur les indemnités.
Les frais généraux ne sont pas éligibles à la loi Madelin mais peuvent être passés en charges.
Vous trouverez ci-dessous les détails d’une proposition envoyée à une dentiste de 49 ans. Dans son cas le meilleur contrat est celui d’Abeille Senseo. Le prix est de 220€ par mois.
Vous hésitez encore ? Voici quelques compléments d’informations sur les questions que l’on nous pose le plus souvent !
Il est recommandé de privilégier une couverture à partir d'un taux d'invalidité de 15% à 20% pour s'assurer d'être correctement indemnisé en cas d'invalidité partielle.
Le barème professionnel évalue le niveau d'incapacité ou d'invalidité en pourcentage, en fonction de l'impact d'un accident ou d'une maladie sur la capacité à exercer la profession. Plus le pourcentage est élevé, plus l'indemnisation sera importante.
Le barème professionnel est un système de classement des niveaux d'incapacité ou d'invalidité spécifique à une profession. Il permet d'évaluer les conséquences d'un accident ou d'une maladie sur la capacité d'une personne à exercer son métier et d'établir une indemnisation appropriée.
La CARCDSF offre une protection en cas d'arrêt de travail (indemnités journalières), d'invalidité (rente annuelle) et de décès (allocations pour la famille et les orphelins).
Évaluez vos besoins, optez pour un barème d'invalidité adapté, examinez attentivement les exclusions, vérifiez les délais de carence et de franchise, renseignez-vous sur les durées d'indemnisation, comparez plusieurs devis et consultez un expert.
Les dentistes peuvent déduire de leur revenu imposable les cotisations versées pour leur prévoyance (sauf pour la partie capital décès), avec un plafond de déduction spécifique.
Les garanties principales incluent le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail, l'invalidité, les frais généraux et la couverture en cas de décès.
La protection sociale des dentistes est insuffisante, rendant la souscription à une assurance prévoyance essentielle pour maintenir l'activité du cabinet en cas d'incapacité de travail et protéger le dentiste et sa famille en cas de décès ou d'invalidité.
En tant que dentiste souscrire une prévoyance pour les professions libérales est indispensable car vous n’êtes pas bien couvert par la Sécurité Sociale et la CARCDSF en cas d’aléas de la vie. La prévoyance comprend plusieurs garanties permettant de vous protéger en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Mais ce n’est pas si simple de trouver un contrat adapté à ses besoins et sans mauvaise surprise.
Pas d’inquiétude Gus est là pour vous accompagner.
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En cas d’arrêt de travail, vous bénéficiez à partir du 4éme jour d’incapacité d’une indemnité égale à environ 50% de votre salaire dans la limite de 181€ par jour. Pour pouvoir recevoir les indemnités, vous devez être affilié à la Sécurité Sociale depuis au moins 12 mois. Il faut savoir que l’indemnisation débute après une période d’attente de 3 jours et que vous ne percevrez ces indemnités que pendant 87 jours.
En tant que dentiste, vous avez l’obligation de cotiser à la CARCDSF qui est la caisse qui gère vos prestations prévoyance. Au bout de 90 jours d’arrêt de travail, la CARCDSF prend le relais de la Sécurité Sociale et vous verse des indemnités de 105€ par jour (soit 3150€ par mois) pendant une durée maximale de 3 ans.
Si vous devenez invalide et ne pouvez plus du tout travailler alors votre caisse versera une rente annuelle de 30 000€ majorée de 8 781€ par enfant. Si vous décédez prématurément, alors votre famille recevra 10 000€ de la Sécurité Sociale et 18 295€ de la caisse. Par ailleurs, elle versera une allocation annuelle de 19 500€ à votre conjoint et de 13 000€ par enfant.
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La protection que la CPAM et la CARCDSF offrent aux dentistes a certes le mérite d’exister mais elle est limitée. La prévoyance permet de combler les trous dans la raquette.
La garantie de maintien de salaire prévoit le versement d'indemnités en cas d'arrêt de travail. Elle complète les indemnités versées par la CPAM et la CARCDSF afin de vous aider à maintenir l'intégralité de vos revenus.
La garantie d'invalidité prévoit le versement d'une rente jusqu'à votre retraite en cas d'invalidité, même partielle. Cela revêt une importance particulière car la CARCDSF ne vous offre pas de couverture en cas d'invalidité partielle. Enfin, en cas de décès prématuré, un capital est versé à votre famille.
Les rentes pour vos enfants et votre conjoint sont moins utiles que pour d’autres professions libérales car la CARCDSF couvre plutôt bien votre famille.
L’assurance frais généraux est importante pour les chirurgiens-dentistes. Elle indemnise votre structure en cas d’arrêt de travail afin de couvrir les charges fixes que sont les loyers de votre cabinet, les salaires et charges des assistantes, les crédits sur les machines mais aussi les charges sociales de vos revenus.
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Cette protection permet de maintenir vos revenus en cas d’incapacité temporaire de travail. Elle est calibrée par rapport à votre BNC (Bénéfice non commercial) de l’année précédente.
La prévoyance comptabilise les indemnités versées par la Sécurité Sociale et la CARCDSF et vient en complément de celles-ci afin de maintenir vos revenus.
En cas d'arrêt de travail, les assureurs peuvent effectuer une vérification pour s'assurer que le revenu assuré dans le contrat est toujours en adéquation avec votre situation réelle. Si vos revenus ont diminué, ils vous indemnisent en fonction de votre revenu réel (cependant, s'ils ont augmenté, le montant du contrat initial reste en vigueur). Il est important de mettre régulièrement à jour son contrat afin qu’il reflète vos revenus réels.
Si vous démarrez votre activité libérale, vous devez estimer votre BNC pour une année complète. Pas besoin d'être excessivement optimiste, car le contrat peut être ajusté l'année suivante en fonction de la réalité de vos revenus. L’idéal est de faire cette estimation du BNC en collaboration avec votre comptable.
Les indemnités maintien de salaire sont versées pendant une durée de 3 ans maximum. Ensuite la garantie invalidité prend le relais.
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Souscrire l’assurance frais généraux est indispensable pour un dentiste car le maintien de salaire ne couvre que vos revenus. En cas d'arrêt de travail, votre cabinet devra toujours assumer les charges fixes telles que le loyer, les salaires des assistantes dentaire ainsi que les cotisations sociales (CARCDSF et URSSAF). À noter que les indemnités de prévoyance sont considérées comme un revenu et sont intégrées dans votre bénéfice non commercial (BNC), ce qui signifie que vous devrez payer des cotisations sociales sur ces indemnités.
Nous recommandons à nos clients dentistes de prévoir une couverture équivalente à 35% de leurs revenus en frais généraux pour prendre en charge les paiements des charges sociales. En plus de cette somme, il faut ajouter les charges fixes (loyer, salaire, crédit machines)
Le versement des indemnités frais généraux peut s’étaler sur une durée de 1 de ou 2 ans mais nous vous recommandons d’opter plutôt pour un an.
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Le délai de franchise représente la période d'attente avant que les indemnités ne commencent à être versées en cas d'arrêt de travail. La durée de ce délai dépend de la nature de l'incapacité. Elle est généralement plus courte en cas d'accident ou d'hospitalisation (0, 3 ou 7 jours) que pour une maladie (15 jours, 30 jours ou parfois 7 jours).
Les options de franchises courtes entraînent une augmentation significative du coût du contrat, bien que cela soit légèrement moins marqué pour les dentistes, car les assureurs savent que ces professionnels sont rarement en arrêt de travail.
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La garantie invalidité prévoit le versement d’une rente en cas d’invalidité totale ou partielle. La CARCDSF ne couvrant les dentistes qu’en cas d’invalidité totale, cette garantie est particulièrement importante.
Pour les dentistes, le barème utilisé pour déterminer le taux d’invalidité doit être le barème professionnel.
Le barème professionnel calcule le taux d’invalidité uniquement en fonction de l’impact de l’invalidité sur votre capacité à travailler. Avec ce barème si vous avez un problème à la main qui vous empêche de pratiquer votre métier de chirurgien-dentiste, vous toucherez l’intégralité de la rente.
Le choix du seuil de déclenchement détermine à partir de quel taux la rente commence à être versée. Pour les dentistes, la plupart des assurances proposent un seuil de 16 %.
Si votre taux d'invalidité dépasse 66 %, vous recevrez 100 % de la rente. Si le taux d'invalidité se situe entre 16 % et 66 %, vous recevrez une rente partielle. Les calculs varient selon les assureurs, mais la méthode la plus courante est de diviser le taux d'invalidité par 66 % (par exemple, si vous êtes invalide à 50 %, vous recevrez 50/66e de la rente). En dessous de 16% vous ne touchez rien.
La rente invalidité est versée jusqu’à 62 ou 67 ans en fonction des contrats.
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Les assureurs calculent le montant du capital décès en fonction de votre revenu annuel, offrant généralement un capital décès équivalent à 3 à 5 fois vos revenus. Chez certains assureurs, un montant minimum de capital décès est requis (par exemple, 3 fois les revenus), tandis que d'autres permettent de le supprimer complètement ou de le fixer à un montant moindre. Dans tous les cas il est possible d’augmenter le montant.
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Le délai de carence, également appelé délai d'attente, représente la période qui suit la souscription de votre contrat mais pendant laquelle vous ne bénéficiez pas encore de la couverture. Généralement, ce délai d'attente est de 3 mois pour les maladies. Cependant, il n'y a généralement pas de délai de carence pour les accidents et les hospitalisations.
Attention certains assureurs peuvent appliquer des délais de carence plus longs pour les maladies liées au dos et aux problèmes psychologiques, mais il est souvent possible de les annuler en souscrivant une option supplémentaire.
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Certains assureurs excluent certaines maladies d'origine psychologique (comme April et SwissLife) ou liées à des problèmes de dos. Plus exactement, ils conditionnent le paiement des indemnités au fait que la maladie psychologique ou le problème dorso-lombaire entraîne une hospitalisation de 24 à 48 heures, ce qui est relativement rare.
Cependant, la plupart des assureurs offrent une option, bien que souvent à un coût élevé, qui permet de supprimer cette condition.
D’autres contrats comme Abeille Senseo prennent en charge les maladies psychologiques et les problèmes de dos sans condition et sans option.
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Les mauvaises surprises en matière de prévoyance surviennent souvent en raison d'une mauvaise compréhension des termes du contrat. C'est pourquoi il est recommandé de faire appel à un courtier, car il connaît les spécificités des produits et peut vous aider à bien saisir les détails des conditions générales, même ceux qui semblent anodins mais qui peuvent avoir un impact significatif.
Attention aussi aux mauvaises surprises liées à la pratique d’un sport. Certains sports sont parfois exclus ou bien l’indemnisation est limitée.
Attention aussi à la prise en charge du temps partiel : dans certains contrats le versement des indemnités en cas d’activité partielle n’est possible que si vous avez d’abord été en arrêt total pendant une certaine durée. Par ailleurs, certains assureurs limitent l’indemnisation à 180 jours (par exemple la Médicale) versus les 3 ans habituels.
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D'abord, il est essentiel de noter que la loi interdit l'enrichissement personnel en cas d'arrêt de travail. En d'autres termes, un dentiste ne peut pas percevoir plus en arrêt de travail que ce qu'il gagnait l'année précédente en exerçant son activité.
Mais alors, pourquoi certains assureurs proposent-ils une distinction entre les options indemnitaire et forfaitaire ?
Avec l'option indemnitaire, en cas de sinistre, l'assureur va se baser sur votre BNC réel pour calculer votre indemnisation. Si votre BNC est inférieur au montant prévu dans votre contrat au moment du sinistre, vous recevrez une indemnisation moindre que ce qui est stipulé dans votre contrat initial.
En revanche, avec l'option forfaitaire, l'assureur ne vérifie pas systématiquement votre BNC réel et verse l'indemnisation prévue dans le contrat. Cependant, étant donné que la loi interdit l'enrichissement en cas d'arrêt de travail, l'assureur peut effectuer une vérification. Si votre BNC réel est significativement inférieur (+30%) à ce qui est stipulé dans le contrat, l'assureur peut ajuster l'indemnisation pour se conformer à la loi.
Étant donné que les assureurs facturent une prime plus élevée aux dentistes pour l'option forfaitaire, il est recommandé de privilégier l'option indemnitaire, en particulier si vous êtes en début de carrière et que vous prévoyez une augmentation de vos revenus dans les années à venir. De plus, avec l'option indemnitaire, il est crucial de mettre à jour votre contrat en cas de baisse de vos revenus afin d'éviter de payer des cotisations inutiles et d'être surassuré.
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Les dentistes, en général, bénéficient de revenus élevés, ce qui fait peur aux assureurs spécialisés en prévoyance. Leur principale inquiétude réside dans la possibilité de devoir verser une rente d'invalidité sur une période prolongée à une personne ayant des revenus élevés.
En conséquence, les assureurs deviennent particulièrement exigeants dès qu'il y a le moindre problème de santé ou d'antécédent médical. La procédure de souscription peut rapidement devenir complexe même pour des problèmes de santé mineurs.
Et en cas de problème de santé grave, il est presque impossible de souscrire une assurance ou alors avec des exclusions.
Même pour des problèmes de santé mineurs, il faut s'attendre à des augmentations de tarifs. Il est crucial de souscrire une assurance lorsque l'on est en bonne santé et de ne pas attendre que la situation se détériore.
Par contre, si vous êtes en bonne santé et que vous répondez "non" à toutes les questions du questionnaire médical, vous pouvez obtenir une couverture en quelques minutes.
Notez aussi que lorsque les montants assurés sont élevés et en fonction de votre âge, l'assureur peut exiger que vous passiez des examens médicaux. Les assureurs ont des partenariats avec des centres où vous pouvez effectuer tous les examens requis en une journée, sans avoir à avancer les frais.
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En tant que dentiste libéral, vous pouvez profiter de la loi Madelin pour déduire une partie de vos cotisations de prévoyance, ce qui réduira le coût global de cette protection.
Notez cependant que les cotisations liées au capital décès ne sont pas éligibles à la loi Madelin, à moins que le capital soit versé sous forme de rente, auquel cas il sera soumis à l'impôt.
Comprenez aussi que si vous choisissez de déduire les cotisations de prévoyance grâce à la loi Madelin, les indemnités que vous recevrez seront ajoutées à vos revenus professionnels, ce qui entraînera le paiement de charges sociales supplémentaires.
C'est pourquoi certains praticiens dentistes préfèrent financer leur prévoyance à partir de leurs comptes personnels, renonçant ainsi aux avantages de la loi Madelin pour éviter de supporter des charges sociales sur les indemnités perçues.
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Les dentistes ont traditionnellement souscrit les contrats GPM prévoyance, la Médicale prévoyance et MACSF prévoyance. Cependant, de plus en plus d'entre eux, notamment les jeunes praticiens, commencent à identifier les limites de ces contrats, notamment en ce qui concerne le temps partiel thérapeutique, la prise en charge de la grossesse pathologique et certaines exclusions. De plus, de nombreux dentistes expriment leur insatisfaction quant au manque de suivi ou aux compétences techniques de leurs conseillers auprès de ces assureurs.
Or, au-delà du contrat c’est souvent le bon paramétrage de celui-ci et une mise à jour régulière qui font qu’il est bien adapté.
Chez Gus Assurance, nous recommandons généralement aux chirurgiens-dentistes les produits Abeille Senseo, la prévoyance SwissLife ou April Prévoyance profession libérale. Ces contrats offrent plusieurs avantages, notamment un barème professionnel, un seuil de déclenchement à partir de 16%, et des tarifs compétitifs. Il est aussi possible d'ajouter en option une garantie frais généraux pour protéger votre cabinet.
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Le rôle essentiel d'un courtier prévoyance tel que Gus Assurance est de vous accompagner dans la compréhension du contrat, de manière à vous aider à trouver celui qui convient le mieux à vos besoins tout en obtenant le meilleur rapport qualité prix.
Cependant, le rôle du courtier ne se limite pas à cette phase initiale. Chaque année, le courtier effectue une revue de votre situation pour prendre en compte l'évolution de vos revenus professionnels (BNC) et adapter le contrat en conséquence. Vos besoins personnels peuvent également changer avec le temps, et ces points de contrôle réguliers assurent que le contrat d'assurance continue de vous offrir la meilleure protection possible.
Enfin en cas de sinistre, le courtier peut défendre les intérêts du client face à l’assureur.